entorse de cheville
BILAN
période antalgique et antioedème (J0 à J8)
bilan fonctionnel
impotence fonctionnelle
douleur majeure
bilan articulaire
ne pas tester la talocrurale
voir si enraidissement TFS, médio et avant-pied
bilan musculaire
contractures
microruptures corps charnu et tendon
bilan CTV
oedème massif
réhabilitation du patient
bilan fonctionnel
douleur diminuée
plus de béquille
boiterie d'esquive (spatiale et temporelle)
bilan articulaire
limitation de toutes les articulations (surtout arrière-pied)
bilan musculaire
faiblesse musculaire
bilan CTV
oedème persistant
REEDUCATION
période antalgique et antioedème (J0 à J8)
objectifs : permettre cicatrisation ligamentaire
augmenter mobilité, diminuer douleurs, diminuer oedème
maintenir fonction optimum
principe : ne pas faire d'inversion (mouvement vulnérant)
dominante articulaire
massage, mobilisation avant-pied, TFS
mobilisations spécifiques
massage de Cyriax (pas de MTP car ligament pas en tension)
dominante musculaire
massage décontracturant
MTP ou Cyriax sur tendons
lever d'inhibition des fibullaires
contractions isométriques des fibullaires, du TP (stabilisateurs latéraux)
dominante CTV
surclive, contractions isométriques, massage, contention
dominante fonctionnelle
repos, diminution ou arrêt de la mise en charge tant que douleur importante (peut être nécessaire pendant plusieurs jours) ? cannes pour déplacements
massage, froid, strapping
glaçage le plus précoce possible pendant 20-30 min, 4 fois/jour
réhabilitation du patient
objectifs : rendre au patient une fonction normale, complète, semblable à celle avant le traumatisme
principe : progressivité
dominante articulaire
mobilisation spécifique du pied (remettre cuboïde en place : plus haut)
mobilisation globale
mobilisation vers inversion petit à petit
dominante musculaire
travail des fléchisseurs, extenseurs et éverseurs en analytique, CO, CF
association des 3 plans en même temps
contrôle
dominante fonctionnelle
si entorse grave : appui autorisé à J15
proprioception (bipodal, monopodal, YO, YF, sautillements, plan instable (freeman, trampoline), lutte contre résistance manuelle, marche sur terrain accidenté)
rééducation de l'équilibre
QUESTIONS
mobilité
cicatrisation limite mobilité sagittale en chaîne ouverte et capacité de pronosupination
60% de F/E de l'arrière-pied appartient à la subtalaire
IMK : rééducation talocrurale, subtalaire, rotations, tibia/fibulla
stabilité
IMK : qualité ligamentaire
vigilance des éléments actifs (muscle loge postérieure, surtout LFO, LFH)
contraintes
éléments ont besoin de repos pour cicatriser
sollicitations pour trophicité et retrouver fonction
IMK : protection (interdiction de contraintes)
mise en tension progressive
fonction
tient pas en monopodal, esquive monumentale lors marche, aides de marche, pas de course, pas de saut
IMK : entretien cinétique de marche, protection par orthèse et aide de marche
classification : entorse bénigne : simple élongation ligamentaire, douleur, impotence fonctionnelle
modérée, pas de laxité
entorse modérée : rupture partielle d'un ou plusieurs ligaments sans compromettre la
stabilité de l'articulation, laxité partielle
entorse grave : rupture complète d'un ou plusieurs ligaments, hémarthrose, laxité,
impotence fonctionnelle
fracture bimalléolaire
clinique : grosse cheville, impotence totale
complications : luxation tendons, nerfs, vaisseaux antérieurs, nerf tibial postérieur
hémarthrose, décollement peau, nécrose cutanée à J8
déplacement secondaire sous plâtre
phlébite, SAND,raideur
instabilité
arthrose (10-15 ans plus tard)
traitement : botte plâtrée (cruropédieux au début)
avant consolidation
pas de flexion dorsale (écartement des malléoles)
lutte contre troubles trophiques : surclive, massage
mobilisations des articulations libres
lutter contre l'amyotrophie du triceps : travail en poutre
ne pas solliciter en varus (entorse) et valgus (compression malléolaire en fin d'amplitude)
après consolidation
remise en charge progressive
marche sur la pointe des pieds
travail de la stabilité de la cheville : bipodal, fente avant, unipodal (genou déverrouillé)
mobilisation de toutes les articulations
fracture du calcanéum
J1 à J10
traitement antalgique et trophique
contre-indication : pas de flexion dorsale forcée avec appui sous l'avant-pied
pas de flexion plantaire active contre résistance
massage, froid, surclive, contention, bains écossais
contraction en poutre : extension des orteils + flexion plantaire
flexion des orteils + flexion dorsale
éversion + flexion des orteils
inversion + extension des orteils
béquillage, transferts
J10 à J45 : appui contact
antalgique, trophique
éviter la tendance à l'équin : décompression articulaire
étirement progressif du triceps
travail en poutre
proprioception en décharge : fuyez mon doigt
appui contact
escalier
J45 à J90 : appui progressif
mobilisations
travail actif avec légère résistance en distal car appui progressif
skate-board, ballon sous le pied
appui progressif
QUESTIONS
classification de Duparc : type I : séparation peu ou pas déplacée (fracture articulaire)
type II : fracture luxation
type III : fracture tassement à 3 fragments
type IV : fracture tassement à 4 fragments, rupture corticale inférieure
type V : comminution
risques : hyperkeratose au talon : germes
peau en mauvais état : risque nécrose
luxation tendons fibullaires, TP, LFH (incarcérés dans fragments)
traitements : types I et V : lit pendant 10 jours, petite attelle, surclive, mobilisation active dès qu'il
peut, chaussures montantes et appui en fonction douleur jusqu'à J40
-60 appui complet à J90
types I et V : plâtre de marche (GRAFFIN), lit pendant 48 h, surclive
appui antérieur immédiat, appui complet à J90
types II et III : enclouage à foyer fermé : broches en percutané sous contrôle radio
lit pendant 8 jours, surclive, plâtre pendant 6-8 semaines
appui progressif
types III et IV : reconstruction-ostéosynthèse
fracture des métatarses
consolidation : 3 semaines quand non déplacé
6 semaines quand déplacé
avant consolidation
semelle talonnière
travail statique des intrinsèques du pied : griffe, extension des orteils
mobilisation des métatarses avec des prises courtes
après consolidation
orthèse de soutien plantaire : rétrocapital
mise en charge précoce selon la douleur
mobilisation articulaire intermétatarsiennes
mobilisation de tout le pied
fracture du naviculaire (scaphoïde)
traitement fonctionnel
sans déplacement du tubercule : strapping, décharge relative de 8 à 15 jours
ou
botte plâtrée pendant 1 mois
contre-indications : flexion plantaire, ADD, supination active
flexion dorsale, ABD, pronation passive
traitement chirurgical
botte plâtrée pendant 1 mois
surveiller les signes de SAND : sueurs, douleur à la percussion osseuse, douleurs nocturnes,
rougeur, chaleur, peau luisante, chute de poils, ostéoporose
pommelée à la radio.
fracture du talus (astragale)
avant 3 mois
botte plâtrée
lutter contre troubles trophiques
pas de décharge de longue durée
après 3 mois
remise en charge progressive
récupérer la mobilité de l'arrière-pied et de Chopard
renforcer le triceps sural
attention à bien réintégrer le talus quand on fait flexion dorsale.
Attention à la nécrose osseuse et à l'arthrose secondaire
rupture du tendon calcanéen
traitement chirurgical
J1 à J45 : botte plâtrée
surclive
entretien hanche orteils, MS, MI controlatéral
irradiations musculaires à partir des MS (chaîne postérieure)
contractions isométriques IJ et gastrocnémiens : 1ère semaine : genou > 90°, pied en équin
2ème semaine : genou à 60-90°
3ème semaine : genou à 30°
4èmes semaine : genou > 90°, pied à 90°
etc...
2 CA, talonnette sous le pied controlatéral
J45 à J90
orthèse talonnière pendant 21 jours (diminution progressive en fonction de la reprise d'appui)
reprise de l'appui sur 15 jours, donc appui complet à J60
étirement progressif du triceps
pliométrie
fente avant
après J90
marche sur la pointe des pieds
QUESTIONS
SACP : système achiléo-calcanéo-plantaire : désinsertion du jumeau interne
rupture du tendon calcanéen
rupture de l'aponévrose plantaire
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