vendredi 19 avril 2013

réeducation après une ligamentoplastie patellaire du genou de type MPFL

Réeducation de la coiffe des rotateurs

jeudi 18 avril 2013

Syndrome de Guillain-Barré

Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) ou syndrome de Guillain-Barré-Strohl est une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique. Pour les formes axonales ( atteinte de l'axone ), il s'agit d'une maladie neuromusculaire. On l'appelle également :
  • Polynévropathie aiguë inflammatoire démyélinisante ;
  • Polyradiculonévrite aiguë idiopathique ;
  • Polynévrite aiguë idiopathique ;
  • Paralysie ascendante de Landry.

Examen Du Genou - La Manoeuvre De Mac Murray

Le patient en décubitus dorsal, l'examinateur positionne le genou en flexion totale et place le pouce sur l'interligne suspecté. Il étend progressivement le genou tout en imprimant des petits mouvements de rotations internes (étude du ménisque externe) et externes ( étude du ménisque interne) afin de comprimer la lésion. une douleur aiguë ressentie par le patient ou bieb On peut percevoir un claquement avec la main qui palpe l’interligne indique une lésion méniscale.

mardi 16 avril 2013

.Kinésithérapie après cancer du sein, quels exercices? .

samedi 13 avril 2013

CHEVILLE


entorse de cheville

BILAN
période antalgique et antioedème (J0 à J8)
bilan fonctionnel
impotence fonctionnelle
douleur majeure
bilan articulaire
ne pas tester la talocrurale
voir si enraidissement TFS, médio et avant-pied
bilan musculaire
contractures
microruptures corps charnu et tendon
bilan CTV
oedème massif

réhabilitation du patient
bilan fonctionnel
douleur diminuée
plus de béquille
boiterie d'esquive (spatiale et temporelle)
bilan articulaire
limitation de toutes les articulations (surtout arrière-pied)
bilan musculaire
faiblesse musculaire
bilan CTV
oedème persistant

REEDUCATION
période antalgique et antioedème (J0 à J8)
objectifs : permettre cicatrisation ligamentaire
augmenter mobilité, diminuer douleurs, diminuer oedème
maintenir fonction optimum
principe : ne pas faire d'inversion (mouvement vulnérant)
dominante articulaire
massage, mobilisation avant-pied, TFS
mobilisations spécifiques
massage de Cyriax (pas de MTP car ligament pas en tension)
dominante musculaire
massage décontracturant
MTP ou Cyriax sur tendons
lever d'inhibition des fibullaires
contractions isométriques des fibullaires, du TP (stabilisateurs latéraux)
dominante CTV
surclive, contractions isométriques, massage, contention
dominante fonctionnelle
repos, diminution ou arrêt de la mise en charge tant que douleur importante (peut être nécessaire pendant plusieurs jours) ? cannes pour déplacements
massage, froid, strapping
glaçage le plus précoce possible pendant 20-30 min, 4 fois/jour


réhabilitation du patient
objectifs : rendre au patient une fonction normale, complète, semblable à celle avant le traumatisme
principe : progressivité
dominante articulaire
mobilisation spécifique du pied (remettre cuboïde en place : plus haut)
mobilisation globale
mobilisation vers inversion petit à petit
dominante musculaire
travail des fléchisseurs, extenseurs et éverseurs en analytique, CO, CF
association des 3 plans en même temps
contrôle
dominante fonctionnelle
si entorse grave : appui autorisé à J15
proprioception (bipodal, monopodal, YO, YF, sautillements, plan instable (freeman, trampoline), lutte contre résistance manuelle, marche sur terrain accidenté)
rééducation de l'équilibre

QUESTIONS
mobilité
cicatrisation limite mobilité sagittale en chaîne ouverte et capacité de pronosupination
60% de F/E de l'arrière-pied appartient à la subtalaire
IMK : rééducation talocrurale, subtalaire, rotations, tibia/fibulla
stabilité
IMK : qualité ligamentaire
vigilance des éléments actifs (muscle loge postérieure, surtout LFO, LFH)
contraintes
éléments ont besoin de repos pour cicatriser
sollicitations pour trophicité et retrouver fonction
IMK : protection (interdiction de contraintes)
mise en tension progressive
fonction
tient pas en monopodal, esquive monumentale lors marche, aides de marche, pas de course, pas de saut
IMK : entretien cinétique de marche, protection par orthèse et aide de marche

classification : entorse bénigne : simple élongation ligamentaire, douleur, impotence fonctionnelle
modérée, pas de laxité
entorse modérée : rupture partielle d'un ou plusieurs ligaments sans compromettre la
stabilité de l'articulation, laxité partielle
entorse grave : rupture complète d'un ou plusieurs ligaments, hémarthrose, laxité,
impotence fonctionnelle

fracture bimalléolaire
clinique : grosse cheville, impotence totale
complications : luxation tendons, nerfs, vaisseaux antérieurs, nerf tibial postérieur
hémarthrose, décollement peau, nécrose cutanée à J8
déplacement secondaire sous plâtre
phlébite, SAND,raideur
instabilité
arthrose (10-15 ans plus tard)
traitement : botte plâtrée (cruropédieux au début)


avant consolidation
pas de flexion dorsale (écartement des malléoles)
lutte contre troubles trophiques : surclive, massage
mobilisations des articulations libres
lutter contre l'amyotrophie du triceps : travail en poutre
ne pas solliciter en varus (entorse) et valgus (compression malléolaire en fin d'amplitude)
après consolidation
remise en charge progressive
marche sur la pointe des pieds
travail de la stabilité de la cheville : bipodal, fente avant, unipodal (genou déverrouillé)
mobilisation de toutes les articulations

fracture du calcanéum
J1 à J10
traitement antalgique et trophique
contre-indication : pas de flexion dorsale forcée avec appui sous l'avant-pied
pas de flexion plantaire active contre résistance
massage, froid, surclive, contention, bains écossais
contraction en poutre : extension des orteils + flexion plantaire
flexion des orteils + flexion dorsale
éversion + flexion des orteils
inversion + extension des orteils
béquillage, transferts
J10 à J45 : appui contact
antalgique, trophique
éviter la tendance à l'équin : décompression articulaire
étirement progressif du triceps
travail en poutre
proprioception en décharge : fuyez mon doigt
appui contact
escalier
J45 à J90 : appui progressif
mobilisations
travail actif avec légère résistance en distal car appui progressif
skate-board, ballon sous le pied
appui progressif

QUESTIONS
classification de Duparc : type I : séparation peu ou pas déplacée (fracture articulaire)
type II : fracture luxation
type III : fracture tassement à 3 fragments
type IV : fracture tassement à 4 fragments, rupture corticale inférieure
type V : comminution
risques : hyperkeratose au talon : germes
peau en mauvais état : risque nécrose
luxation tendons fibullaires, TP, LFH (incarcérés dans fragments)
traitements : types I et V : lit pendant 10 jours, petite attelle, surclive, mobilisation active dès qu'il
peut, chaussures montantes et appui en fonction douleur jusqu'à J40
-60 appui complet à J90
types I et V : plâtre de marche (GRAFFIN), lit pendant 48 h, surclive
appui antérieur immédiat, appui complet à J90
types II et III : enclouage à foyer fermé : broches en percutané sous contrôle radio
lit pendant 8 jours, surclive, plâtre pendant 6-8 semaines
appui progressif
types III et IV : reconstruction-ostéosynthèse

fracture des métatarses
consolidation : 3 semaines quand non déplacé
6 semaines quand déplacé
avant consolidation
semelle talonnière
travail statique des intrinsèques du pied : griffe, extension des orteils
mobilisation des métatarses avec des prises courtes
après consolidation
orthèse de soutien plantaire : rétrocapital
mise en charge précoce selon la douleur
mobilisation articulaire intermétatarsiennes
mobilisation de tout le pied

fracture du naviculaire (scaphoïde)
traitement fonctionnel
sans déplacement du tubercule : strapping, décharge relative de 8 à 15 jours
ou
botte plâtrée pendant 1 mois
contre-indications : flexion plantaire, ADD, supination active
flexion dorsale, ABD, pronation passive
traitement chirurgical
botte plâtrée pendant 1 mois
surveiller les signes de SAND : sueurs, douleur à la percussion osseuse, douleurs nocturnes,
rougeur, chaleur, peau luisante, chute de poils, ostéoporose
pommelée à la radio.

fracture du talus (astragale)
avant 3 mois
botte plâtrée
lutter contre troubles trophiques
pas de décharge de longue durée
après 3 mois
remise en charge progressive
récupérer la mobilité de l'arrière-pied et de Chopard
renforcer le triceps sural
attention à bien réintégrer le talus quand on fait flexion dorsale.
Attention à la nécrose osseuse et à l'arthrose secondaire

rupture du tendon calcanéen
traitement chirurgical
J1 à J45 : botte plâtrée
surclive
entretien hanche orteils, MS, MI controlatéral
irradiations musculaires à partir des MS (chaîne postérieure)
contractions isométriques IJ et gastrocnémiens : 1ère semaine : genou > 90°, pied en équin
2ème semaine : genou à 60-90°
3ème semaine : genou à 30°
4èmes semaine : genou > 90°, pied à 90°
etc...
2 CA, talonnette sous le pied controlatéral
J45 à J90
orthèse talonnière pendant 21 jours (diminution progressive en fonction de la reprise d'appui)
reprise de l'appui sur 15 jours, donc appui complet à J60
étirement progressif du triceps
pliométrie
fente avant
après J90
marche sur la pointe des pieds

QUESTIONS
SACP : système achiléo-calcanéo-plantaire : désinsertion du jumeau interne
rupture du tendon calcanéen
rupture de l'aponévrose plantaire

RACHIS


BILAN
PHASE NON PLIABLE
période alitée
bilan fonctionnel
DD, fonction nulle
bilan articulaire
interdiction de rechercher mobilités
bilan musculaire
à priori insuffisant car malmené par traumatisme
bilan CTV
stase veineuse
période ambulatoire
bilan fonctionnel
DD
fait AVQ
bilan articulaire
pas capable de supporter les contraintes
bilan musculaire
contractures

PHASE PLIABLE
reprise de mobilité contrôlé
bilan fonctionnel
attitude très guindée
fait AVQ
ne porte pas de charges lourdes
bilan articulaire
étoile de Maigne
zones de silence à l'enroulement
bilan musculaire
Shirado, Sorensen
contractures
reprise des contraintes, des activités fonctionnelles et sportives (phase d'athlétisation)
étoile de Maigne
Shirado et Sorensen déficitaires

REEDUCATION
PHASE NON PLIABLE
objectifs : mettre en place conditions de correction-stabilisation permettant cicatrisation complète
principes : ne jamais remettre en cause la consolidation
période alitée
objectifs : donner du temps pour que décision chirurgicale soit prise
apprendre position monolithique permettant de passer à phase ambulatoire
principes : non reproduction du mécanisme vulnérant
pédagogie
dominante musculaire
lordose ou hyperlordose, verrouillage, EAA
verrouiller, empêcher de lever tête, MI
bras tendus, résistance vers la tête ou vers les pieds
MI en crochet, on mobilise bras et jambe, seulement bras, seulement jambes
passage en DL
massage des contractures
travail des extenseurs en DV
dominante fonctionnelle
passage DL à assis
1er lever, marcher en lordose
apprendre à se coucher
dominante CTV
si patient marche pas : triple flexion/extension, extension hallux
rééducation respiratoire
ambulatoire
objectifs : musculature vigilante et résiste ferme
dominante musculaire
érection rachis
réflexes posturaux : EAA, serrer scapulas, baiser épaules, enfoncer pieds dans sol (attention aux torsions, mais doit pouvoir résister aux torsions (résistance à rotation des ceintures))
bras tendus en avant, genoux serrés, EAA, poussées sur mains
assis, EAA, sollicitations cardinales
lordoser, mains dans le dos, résistance derrière la tête, se lever, s'asseoir, se lever, etc...
debout, bras tendus en avant, marcher avec résistance latérale sur mains

PHASE PLIABLE
objectifs : donner au patient une fonction égale ou très approchée de celle d'avant
qualité musculaire très supérieure à celle d'avant pour compenser insuffisance
séquellaire
principes : progressivité
reprise de mobilité contrôlée
objectifs : mobilité du rachis sans compensation du voisinage
rendre une mobilité, une proprioception vertébrale proche de la physiologie
massage manipulatif en DD (mouvements d'extension à tout les niveaux, mouvements microrotatoires)
massage en DL, MI en crochet, cuisse MK contre genou patient, avants-bras sur thorax et cuisse, torsion, retour avec notre cuisse
DD, patient croise bras et rampe
maîtrise active de la cinétique vertébrale : 1- apprendre mouvement complexe : cyphose lombaire,
puis inflexion latérale (bascule bassin), puis torsion
2- maîtriser cinétique vertébrale et connaissance
sensorielle : cyphose dont on choisit le sommet, et
rapprocher les mains progressivement, puis patient
capable d'ouvrir au niveau choisi (lésé)
3- éducation en translation : mobilité frontale (main
thoracique et main lombaire), mobilité sagittale
(projection antérieure poitrine, lordose dorsale et
cyphose lombaire), mobilité oblique
rééducation de l'équilibre : patient et MK assis face à face : mouvements latéraux de rotation de hanche, d'inclinaison du rachis, et patient doit rattraper
aspect ergonomique : port de charges lourdes
reprise des contraintes, des activités fonctionnelles et sportives (phase d'athlétisation)
objectifs : souplesse maximale et résistance musculaire maximale
technique de Klapp : cyphose/lordose, marches croisée ou à l'amble, lever MS/MI
debout, bras tendus en avant, mains jointes, résistance sur mains, patient s'accroupit, remonte
technique gymniques de renforcement intense : déplacement en ramping sur le sol, mains dans le
dos, buste redressé
équilibre fessier : MI tendus, fléchis, tendus...
recevoir, et relancer objet lesté
saut à cloche pied de part et d'autre de bande
progression : écarter les bandes

QUESTIONS
position assise n'entraîne pas forcément une cyphose lombaire
F = 106° chez les hommes et 109° chez les femmes, sans compensation
quand patient fléchissent à moins de 90°, pas de problème

mobilité
rachis lombaire : région la plus mobile du tronc
risques d'enraidissement
IMK : mobilisation non souhaitable pendant phase de cicatrisation
redonner mobilité vers physiologie : mobilisations spécifiques
stabilité
poutre composite passive : os, disque, ligaments
colonne rachidienne active : muscles autour (fonctionne ne permanence : stabilité contre pesanteur)
caisson abdo (répartition des pressions, quand contraintes augmentent beaucoup)
IMK : compenser éléments passifs avec éléments actifs
apprentissage verrouillage et position monolithique
contraintes
IMK : utiliser le caisson abdominal pour absorber les contraintes
fonction
statique, cinétique, intermédiaire entre MS et MI
IMK : rééduquer automatismes, reprogrammation neuromotrice du rachis

traumatologie du rachis cervical
traitement par ostéosynthèse, puis immobilisation par minerve
minerve pendant 4-6 semaine
syndrome de déprogrammation du système cervical dû au réflexe occulocéphalogyre (douleur, migraine, difficultés de concentration, troubles de la mémoire)
rééducation commence avant le sevrage de la minerve : contractions isométriques dans contention
éviter le syndrome subjectif (diminuer la peur d'être paralysé)
on peut enlever minerve quand bon port de tête : apprendre EAA
surveiller points d'appui dans minerve
reconditionner

Poignet


fracture pouteau-colle, fracture os du carpe
BILAN
J45

bilan fonctionnel
membre dominant
gestes tests pas limités
écrire pas perturbé
problème si besoin force ou amplitude importante

bilan articulaire
doigts libres : effet ténodèse
limitation en extension
douleur en fin d'amplitude
F/E coude, pronosupination

bilan musculaire
amyotrophie avant-bras, loges thénar et hypothénar
perte force groupes musculaires

bilan CTV
cicatrice
oedème : doigts plus ou moins boudinés
troubles sensibilité
signes d'algo

REEDUCATION
J0 à J45
veiller au confort sous plâtre : extrémités pas agressives, compression sous plâtre (nerf médian dans canal carpien)
entretenir au mieux les capacités contractiles : serrer le poing, mouvements imaginés
entretenir l'épaule, le coude, les IPP et les IPD
ne pas chercher la pronosupination

J45
objectifs : récupérer amplitudes déficitaires
récupérer force musculaire identique au côté sain
favoriser résorption oedème
récupérer poignet stable en CF et CO
principes : non douleur
maîtriser repérage os du carpe
dominante articulaire
DD, soulever MS par les doigts (décompression), massage en mobilisant, décompression globale, glissements, F/E, inclinaisons
dominante musculaire
travail musculaire analytique contre résistance, puis fonctionnel
serrer fort la main
dominante fonctionnelle
tirer-pousser avec manche à balai
CF : DD, mains sur bord de table, glisser vers le bas
pronation/ABD, supination/ADD
pompes en DV, sur le côté, en arrière, entre barres parallèles
push-up


fracture du scaphoïde
peu ou pas déplacé : traitement orthopédique : plâtre brachio-antébrachio-palmaire-pouce
libération du coude à 6 semaines
déplacée instable : traitement chirurgical : ostéosynthèse par vis à compression
plâtre pendant 8 semaines
rééducation avant consolidation
éviter l'enraidissement de l'épaule, des IPP, des IPD, surtout du I
mobilisation du coude en flexion/extension après 6 semaines
pas de pronosupination
surveillance des signes de Volkman, SAND
travail statique et dynamique de l'épaule
travail isométrique de l'avant-bras poing fermé pour éviter les cisaillements
rééducation après le plâtre
massage à visée sensitive, bains alternés, froid
stabilité : orthèse thermoformée pendant 2-3 semaines
mobilisations analytiques, spécifiques sauf avec le scaphoïde
mobilisations de moindre contrainte : F = 60°          E = 15°
IU = 40°       IR = 10°
mouvements combinés : F/IU : 60/30°                      F/IR = à éviter
E/IU = 15/30°        E/IR = interdit
travail actif-aidé ou actif sans résistance
travail des prises, de l'écriture
rééducation après consolidation (3 mois)
restriction : E = 30°, puis extension complète progressive
F/IU = pas de restriction                    F/IR = 90/15°
E/IU = 30/30°             E/IR = 30/15°
toutes les mobilisations
travail musculaire contre résistance
prises de force, Kabat, chaînes parallèles
tractions/poussées
stabilité +++
ergothérapie

vendredi 12 avril 2013

RÉÉducation dans le cas du syndrome de Volkman


I/ Tableau anatomo-cinétique :
 A/ Stade initial : pré–Volkman :
     Le plâtre à due être enlevé, main et doigts gonflés, cyanose froide. À ce stade poignets légèrement fléchit, doigts en semi flexion globale. Cette attitude est irréductible à la mobilisation passive car elle provoque une douleur intolérable. La plupart de l’avant bras revête une aponévrose dure. Ce tableau pré-Volkan peut évoluer vers une rétrocession des troubles parfois au près d’une intervention chirurgical (aponévrotique, ostéosynthèse, réparation vasculaire)
 B/ Volkman constitué : classification-clinique :
* 1er degré : rétraction des muscles de l’avant bras intrinsèques épargnés, rétraction du poignet en flexion et des interphalangiennes, les métacarpo-phatlangiennes en extension.
* 2ème degré : (Volkman classique) c’est à dire rétraction ischémique des muscles de l’avant bras, paralysie des intrinsèques.
* 3ème degré : plus rare traction des muscles de l’avant bras, des intrinsèques (poignet plus ou moins fléchi) métacarpo-phalangiennes en flexion et inter phalangiennes tendues.
 C/ Classification anatomo-clinique de SEDDOM :
1er groupe : ischémie diffuse avec récupération aboutissant à des muscles fléchis rétractés mais contractiles sans nécrose ni paralysie.
2ème groupe : ischémie grave localisée réalisant une nécrose des muscles profonds, le long fléchisseur propre et le fléchisseur commun profond (f c p) qui perdent toute valeur contractile et une traction des muscles plus superficiels qui récupèrent une contraction variable ce ci s’accompagne d’une lésion nerveuse variable du nerf médian et cubital de l’avant bras.
3ème groupe : ischémie grave diffuse déterminant une nécrose et une fibrose étendues à la totalité des muscles fléchisseurs aux quelles s’ajoute une atteinte variable des extenseurs et une paralysie des extrinsèques par lésion du tronc nerveux.

II/ RÉÉDUCATION :
  A/ BILAN :
1. Ancienneté du syndrome :
    C’est dans les 6 mois qui suivent le stade initial ce premier jour que précise le type lésionnel prévisible. Dans ce laps de temps, la forme mineur régressive qui va se limiter à une rétraction sans paralysie se reconnaît par la récupération de la motricité volontaire dans les territoires menacés. Elle se caractérise par la réduction progressive sans traitement de la rétraction c’ést après l’échéance de 6 mois que se forme une éventuelle indication opératoire qui peut être envisagée de la même façon. C’est ce de là de 6 mois qu’on accorde pour confirmer qu’il n y a plus guère une éventuelle récupération des muscles inertes de la loge antérieure de l’avant bras.
2. Bilan neurologique :
       a) sensibilité :
- Perception de la pointe d’une aiguille, pointe mousse
- Discrimination de 2 points rapprochés.
- Sensibilité thermique.
      b) Bilan trophique :
Examen morphologique, qualité de la peau etc……
      c) Bilan électromyogramme : EMG :
Permet d’apprécier la réinnervation
3. Bilan cinésiologique :
      a) Bilan articulaire :
      Évaluation de la mobilité (passive et active) de toutes les articulation : épaule, coude, poignet, doigts et compartiment avec le côté sain.
     b) Évaluation de la qualité contractile des muscles : TESTING
B/ Moyens thérapeutiques :
1.  Massage 
    À ne le pratiquer qu’avec extrême prudence chez l’enfant
2. Mobilisation passive manuelle :
      Lente ,progressive, non douloureuse et analytique.
3. Orthèses :
Doivent êtres confortables, soit orthèses à contraintes élastiques associées à des postures lentes douces et permanentes plus mobilisation active des doigts contre résistance soit orthèse plâtrée à renouveler au fur et à mesure que les gains sont acquis, surveillance des orthèses en cas de trouble de la sensibilité cutanée (afin de prévenir les hexanes)
4. Rééducation musculaire active : 
Sera manuelle et en fonction des données de testing. Elle sera entrecoupée des postures manuelles et des manœuvres passives et du temps de repos.
Le muscle à 3 sera activé à l aide d’un plateau canadien, le malaxage des pattes est également une bonne technique.
5. Physiothérapie :
- Hydromassage
- Bain tourbillonnant.
- Jet d’eau filiforme à forte pression.
- Parafaingo
- Electrothérapie de stimulation
6. Ergothérapie :
 
III/ INDICATION DE LA RÉÉDUCATION SELON LES DIFFÉRENTS STADE DE L’AFFECTION
A/ Stade initial :
 1. Chez l’enfant:
a)  Le massage :
        Sera remplacé par des techniques d’hydrothérapie, bain tourbillonnant, hydromassage à faible pression pour lutter contre les troubles circulatoires et l’œdème.
b)  Mobilisation active :
     Légèrement assistée par le thérapeute qui peut maintenir une position de façon très douce.

c)  Attèle plâtrée :
Ensuite les séances et des soins très intensifs de la peau dès que celle-ci est bien tolérée, elle doit être maintenue la nuit et elle sera refaite au fur et à mesure des gains obtenus.
2. Chez l’adolescent et chez l’adulte :
- Massage manuel de la main et des doigts plus hydrothérapie.
- Mobilisation passive douce.
- Attèle plâtrée .
B/ Periode des 6 premiers mois :
    Après le stade initial le phénomène douloureux et inflammatoire régressent. Application de toute les techniques citées. L’orthèse à contrainte élastique sera appliuée lorsque le sujet dispose d’une forme musculaire et d’un jeux  articulaire suffisant pour profiter du caractère dynamique de cet appareil, l’attèle plâtrée est maintenue la nuit.
 C/ Après 6 mois :
Bilan de synthèse et le chirurgien prend lourdement de décision de l’opération.
Pour les techniques d’opérations :
* Soit une des insertions des muscles de la loge antérieure de l’avant bras et ceci pour  la forme mineure du syndrome (opération du scaylucppi-gosset)
* 2ème opération de SEDDOM : réservée  en principe pour les degrés 2 et 3 .
C’est une intervention exploratrice, bilan de lésion à ciel ouvert avec excision des séquelles musculaires.
* 3ème possibilité : les transplantations pour réanimer les muscles paralysés.

 IV/  Conclusion :
    La rééducation du syndrome de Volkman peut se résumer par les 5 principes suivants :
1- Connaissance des signes d’alarme initiaux qui commandent impérieusement l’ablation du plâtre.
2- Au stade du début : améliorer les conditions fonctionnelles locales afin d’aider à faire avorter le syndrome et  les lésions séquellaires.
3- Pendant les 6 premiers mois, la rééducation bien conduite aidée par les orthèses proposant le plus important.
4- Après 6 mois, bilan précis pour envisager une éventuelle opération, indications opératoires.
5- Ultérieurement, poursuite de la rééducation  soit à titre de complément de récupération fonctionnelle soit comme prolongement à la chirurgie opératrice.